Granadilla.Une maman'ge, ses voyages, ses passions, sa vie...

Bien entendu, en plus du chantier, nous avons également fait des visites, officielle et culturelle, accompagné de nos amis Burkinabé.

Notre première visite officielle à eu lieu le mercredi 8 OCtobre :

Après une bonne nuit et un petit-déj, nous partons rencontrer la police, l'adjoint au maire et le directeur de l'école communale afin de nous présenter et planifier des rencontres.
On est accueilli comme des rois à chacun de nos passages, on se sent déjà comme chez nous et le soir, pendant la récap de la journée, on est tous d'accord sur le fait que malgré la distance, les différences et le climat on est déjà intégré et on prend nos aises facilement.

On a aussi visité le marché, et certaines casse coup, on tout goûté sur leur passage.

Samedi 11 Octobre : L'après-midi, on décide d'aller voir la couturière afin qu'elle nous confectionne des tenues. Chacun choisis son tissus et la coupe et tout sera prêt dans 4 jours. On pourra se mettre aux couleurs locales et avoir de jolie tenue pour la cérémonie de clôture.

Le samedi soir, l'association Promoculture nous a invité au bar de l'amitié ou se déroulait le bal poussière. 
On a été initié aux danses locales, au coupé décalé et même au zouk.
Ils ont la danse dans la peau. L'ambiance est exceptionnelle.

Le Dimanche 12 Octobre

Jour du seigneur, les jeunes de l'association Promoculture nous propose d'aller avec eux à l'église, d'autres partent rendre visite à une famille musulman qui baptise son enfant près de la mosquée.

A l'église, étant Française, on nous traite comme des hommes, et on nous installe donc avec les hommes à droites, les femmes quand à elle et les enfants sont assis à gauche.
Le prêtre est habillé avec des vêtements très colorés, et une chorale est présente. Le moment est tout juste inespéré, comme dans un film, on écoute les récits, on chante à tue tête et on se lève même pour danser et frapper dans nos mains au rythme du djembé et autres instruments.
Après l'église, tout le monde se salue, se parle, c'est le moment de se retrouver entre amis et en famille.

Quant à nous, on prend la direction du marché, acheter les provisions pour le midi et retrouver l'autre groupe qui s'est rendu au baptême. 
Ils ont été accueilli comme des rois, le baptême musulman ne fait pas dans une mosquée mais chez la famille elle même, une personne sage de la famille, père, grand-père, grand-mère... récite des prières, il a lieu quelques jours après la naissance et on donne officiellement un nom à cet enfant.
Ensuite, dans la tradition musulmane, ont égorge le mouton que l'on partagera avec amis et famille.

Fort de ces deux expériences, ont continu notre récit...

Le mercredi 15 Octobre, on part rencontrer le Maire de Saponé, on discute avec lui de ses projets et on lui explique le déroulement de notre séjour.

Le vendredi 17 : Excursion au musée de Manéga

Avec les deux groupes de jeunes, burkinabé et Français, nous nous somme rendu au musée de Manéga, sur place, ont nous a fait découvrir la culture Burkinabé à travers les âges, et la différence entre les régions et tribu du Burkina. On découvre alors diverses habitations, des matériaux et même des animaux.
Il fait très chaud et les employés du Parc nous suivent avec de grand parasols, on découvre également un monument, dédié à l'Afrique, aux esclaves et à la libération.
A la fin de la visite, des hommes en costumes traditionnels tire de coup de feu avec de vieux fusils.
Sur le chemin du retour, on s'arrête faire une pause dans un restaurant pour manger et allé du côté du musée artisanal à Ouaga et acheté quelques tableaux, c'est le moment de mettre en pratique ce que l'on nous a appris de la négociation.

Toutes les photos -->   ici

Le dimanche 19 : Après une semaine mouvementée, nous décidons d'allé nous promener près du barage, Emmanuel et Hervé nous aussure qu'il ne faut pas marcher très longtemps et qu'on pourra s'y baigner.
Après une heure de marche, et oui, les burkinabé et  le timing, tout une histoire, on arrive enfin.
Sur le chemin, on a croisé des animaux, cochons, chien, vaches et également des Paysans que l'on voit rarement dans le centre.
Ceux ci ont peur de nous, sont curieux de voir des blancs (Nassara en Moré) mais les enfants essayent de nous approcher.
Il y a des champs, des maisons et quand on arrive enfin au lac, des vaches sont en train de s'abreuver et des enfants finissent par nous rejoindre. Certains décide de se baigner, et s'amuse dans l'eau avec les enfants, avec la chaleur, c'est juste un moment inespéré.
Ce moment aura été l'occasion de réaliser de magnifique photos du paysage de Saponé -->  ici

 Le lendemain, lundi 20, on retourne voir la couturière, qui a finit nos tenues, essayage, retouche et nous voilà paré de tenues locales. 

L'après midi, on visite l'école, les classes sont composé d'environ 80 élèves, c'est impressionnant. Ils nous chantent des chansons et le professeur nous explique qu'il aimerait que les classes soit moins chargé et que chaque élève puisse être dans une classe à son niveau, les plus perturbateur, comme notre petit protégé, ne sont pas admis à l'école. Ensuite, on se réunit dans la cours, on partage ce moment avec les élèves mais aussi avec les professeurs, qui veulent en savoir plus sur notre système scolaire.

Photos -->  ici

Pour ma part, je tombe malade et ça ne va pas être drôle du tout.

 Le mardi 21, viens les aventures un peu moins drôles, après quelques jours, je me sens très mal, je n'arrive pas manger, mal à la tête, on m'emmène à l'hôpital. Ce moment à sûrement été le plus horrible du séjour, non pas parce que je suis malade mais parce que arrivé à l'hôpital, il y a des gens jusque dans la rue dans la file d'attente pour être ausculté, certains ont l'air tellement malade et malgré tout, on me fait passer en priorité.

J'ai du pleurer toutes les larmes de mon corps à ce moment là. Après une rapide auscultation, on milieu des lézards, le médecin me prescrit des médicaments et une prise de sang. Prise de sang qui aurait été bien drôle si je n'avais pas été complètement amorphe au moment ou l'infirmier ma demandé comment il devait s'y prendre pour trouver ma veine étant donné qu'il n'avait jamais piqué une blanche.

Le mercredi 22, le maire et ses adjoints, nous ont invité afin de discuter sur l'avancement du projet et organiser la cérémonie de clôture. Malheureusement j'ai été rejoins sur le chemin de la maladie par un autre Français et nous restons à la maison à l'agonie.

Des brochettes de poulets sont servis au chanceux qui y sont, du coca, du fanta et même les délicieuses bière du pays, la Brakina, la Caste et la so.B.bra.

Le Jeudi 23, nous sommes allé rendre visite à un paysan qui fabrique les chapeaux de Saponé.
Il tresse la paille, écrase les graines pour en extraire le liquide qui servira de teinture. 
Ensuite, il trempe les peaux de chèvres dans la teinture, l'entortille pour imbiber toute la surface, plusieurs fois et ensuite il les laisse à sécher.
Il  teint une partie du chapeau et coud le cuir teint après l'avoir découpé.
Les dernières finitions se font en rajoutant des formes et lignes sur le cuir et en cousant le haut du chapeau et le cordon.
Le Paysan a été très attentif à toutes nos questions et a pris le temps de nous expliquer et de nous montrer chaque étape de la création.

Toutes les photos --> ici

Le vendredi 24, je n'ais rien mangé depuis mardi, je me vide littéralement. Mes amis Burkinabé s'occupe bien de moi et me prépare des tisanes et toutes sortes de remèdes.
Julien va un peu mieux mais il a toujours mal au ventre et Aurore à des piqûres d'insectes qui s'infectent. Etant donné qu'ils leurs restent de la force, ils se rendent en voiture à Ouaga, afin d'aller à l'hôpital.
Ils sont revenu avec un traitement contre la dysenterie, alléluia ça me permettra de passer une bonne nuit et d'être à peu près en forme pour le lendemain en mangeant uniquement du riz.

J'ai bien cru qu'on allait être obligé de me rapatrier juste avant la fin du voyage ou bien m'enterrer dans le jardin de la maison.

Nous voici déjà à la fin du séjour, le samedi 25, on passe la matinée à préparer la cérémonie de clôture, on enfile nos belle tenue Burkinabé, et on se rend sur le chantier ou a été dressé pour l'occasion, un auvent. et des chaises pour accueillir nos invités.

La suite du programme est constitué des discours de notre accompagnatrice, du président de Promoculture et de l'adjoins au maire.

Ensuite, chacun de nous à reçu de la part de représentants de l'autorité locale, des remerciements et un chapeau Burkinabé avec notre prénom et notre nom biologique donné à notre arrivé.

Le préfet nous a invité chez lui, buffet d'adieu, au revoir déchirant et en rentrant à la maison, beaucoup de nos amis et les enfants du village sont venu nous saluer. On nous aide à charger le mini bus, on fait des photos pour immortaliser ce moment et on prend enfin la route pour le retour à Ouaga d'ou nous repartirons pour la France le lendemain.

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