Granadilla.Une maman'ge, ses voyages, ses passions, sa vie...

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Récit du voyage : La vie à Saponé

On a passé beaucoup de temps avec la population locale, lié des amitiés et pour certains, nous avons subis quelques petits incidents.


 A notre arrivé, étant donné que l'on a refusé le générateur, on achète des lampes tempêtes et des bougies.

Le premier jour, on instaure un planning.
Le matin, tout le monde participe pour préparer et mettre en place le petit-déjeuner. Chaque jour, un Français et un Burkinabé vont resté à la maison pour aller au marché et cuisiner.
Les garçons, surtout Burkinabé, ne sont pas vraiment d'accord.
Les tâches se feront dans la mesure du possible, ensemble, et dans la bonne humeur. 
Des recettes sont mise en place pour tous les jours, on mangera essentiellement de la chèvre, bouillie et accompagné de poivron, tomate, concentré de tomate, assaisonnement et bien entendu du riz.
Nous avons également acheté des pâtes, et on compte les intégrer à nos menus. On aura la chance une ou deux fois de manger un maffé et d'autres sortes de viande pour diversifier un peu. 

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Après le chantier, nous avons pris nos habitudes, au Burkina, à cette période, il fait nuit à partir de 17h, donc on préparait à manger et à la lueur des lampes tempêtes, nous nous racontions des histoires, des anecdotes tout en sirotant un coca ou un fanta que l'on était allé chercher au bar de l'amitié.

Ces moments, ont permis de nous découvrir, parler de nos cultures et lier de grandes amitiés. Ils duraient parfois jusqu'à des heures avancées de la nuit, quand il faisait un peu plus frais et qu'il était d'autant plus agréable d'admirer les étoiles.

Photos -->  ici


 Sur nos heures de libres la journée, on se promenait au marché et on passait du temps avec les habitants. Petite pause détente au baby foot avec les jeunes du village et jeux de société à la maison.

Il fallait aussi réapprovisionner les jarres de la maison en eau, on allait donc au puits et on ramenait les barriques jusqu'à la maison, certains ce sont même essayé à les porter sur la tête, de bons moments de rigolade.  


 La vie à Saponé, c'est aussi la partager avec les petites bêtes, toutes sortes de lézards, qui viennent même nous rejoindre la nuit dans nos sacs de couchages.

Sur le chantier, on tombe souvent sur de grosses araignées, rien a y faire, ma phobie est tellement présente que je refuse de soulever une brique ou un outil sans que quelqu'un ne vérifie d'abord qu'il n'y est rien en dessous.


A partir de la deuxième semaine, le soir, Appolinaire, le professeur, venait nous rendre visite pour nous apprendre le Moré, dialècte des Mossi, on doit réaliser un pièce de théâtre en Moré et Français.

On se débrouille plutôt pas mal et lors de nos sorties, les habitants sont ravis de notre apprentissage.


 

Il fait de plus en plus chaud à Saponé, les pauses de midi se font parfois longue, chacun trouve un coin à l'ombre ou se reposer.
Nathalie et Aurore de font tresser les cheveux.
Chacun vaque à ses occupations, entre visite chez l'habitants, aider les femmes au puits, jouer avec les enfants, regarder un film au "cinéma" (petite salle de projection) et encore et toujours parler et échanger.


 Le samedi 25 Ocotbre, après la cérémonie de clôture, nous retournons à la capitale, Ouagadougou, les coeurs sont lourds, le voyage à été vraiment trop court et tous le monde nous manque déjà.

Les jeunes de l'asso Promoculture et Samba sont avec nous pour notre dernière soirée. On va manger au restaurant et ensuite nous sommes rejoints par le préfet de Saponé, qui nous invite à danser.
On découvre les soirées Burkinabé, on danse et on profite de nos dernier instant tous ensemble.

 


 

Le dimanche 26, on part se promener dans la capitale en compagnie de nos amis, on achète nos dernier souvenirs et en fin d'après midi, départ pour l'aéroport.
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 Le retour se fera non sans peine, l'arrivée en France sera des plus froide en cette fin de mois d'Octobre et également dans nos coeurs.

On retrouve le foyer des jeunes travailleurs, nos voisin et amis qui nous submergent de questions mais à ce moment précis, nous n'avons pas du tout envies d'y répondre.
La suite du projet nous amènera à réaliser des expos photos au sein du foyer, des écoles et collèges.
Un concert sera également mis en place et des interventions à la radio.
Et pour finir, rédiger les dossiers de fins de missions et conclusions à nos partenaires financier et technique.


 Majorque ou la vida loca





19/03/2014
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