Granadilla.Une maman'ge, ses voyages, ses passions, sa vie...

Jeudi 9 Octobre, le chantier commence enfin, nous avons réunis les briques sous l'arbre et les professionnels sont avec nous pour confectionner les autres, on a bien essayé de les aider mais pour les filles, impossible de retourner le moule une fois le ciment dedans et pour les gars, il a fallu s'y mettre à deux et ça  a pris du temps.

Le vendredi 10 Octobre, nous commençons à déblayer le terrain, désherber, délimiter et commençons à creuser les fondations de la maison. Chaque jours, un bénévole Français et un bénévole Burkinabé se charge d'aller faire les courses et préparer le repas du midi, de 9h à 12h on boss, 1H30 pour manger et se reposer et ensuite on reprends le travail. L'après-midi, on part chercher des cailloux sauvages comme il dise ici, il se met à pleuvoir et le maçon saute sur son vélo et rentre chez lui (WHAT??). Et oui, ici il n'aime pas la pluie et on peur de tomber malade, heureusement beaucoup reste nous aider, la pluie rafraîchit, ça fait beaucoup de bien.

Samedi 11 Octobre, les jeunes des deux asso se rejoignent pour le petit dèj avant de partir sur le chantier et les encadrants (Emmanuel, Nathalie et Aurore) se préparent pour aller à Ouaga faire des achats de marchandises et nourritures.
On s'occupe faire le ciment et le dans les tranchées. On rapproche aussi les briques qui étaient sous l'arbre.

Dimanche 12 Octobre, on a notre matinée de repos, certains partent à l'église et d'autre au baptême musulman, près de la mosquée.
A midi on se rejoint pour partager nos expériences et après manger, il faut retourner travailler.

On doit fixer les poteaux en ferrailles et remplir de ciment les briques qui serviront de base à la maison.

Les jours se suivent, se ressemble, beaucoup de travail, des visites, des fêtes, des moments de complicité avec les habitants et le chantier avance à grand pas, on finit par ne plus prendre de note et vivre au jour le jour...

Le chantier avance, on commence à monter les murs, les briques sont lourdes, il fait chaud, les repos du midi se font de plus en plus long.

Après 20 jours, le chantier est presque finit, on est tous très fière de nous, on a appris à parlé le dialecte d'ici, le Moré, on prépare la cérémonie de clôture, il nous reste à faire les bagages pour rentrer à la capitale, faire le point avec Samba notre correspondant Léo Lagrange et effectuer les derniers achats pour le retour en France.

Après moins de 20 jours de travail, voilà le résultat, on est fier de nous et vraiment triste de repartir

A l'aéroport, les larmes coules à flot

Les journées seront mouvementées également par des visites, des excursions, des imprévus (maladies...) que vous pouvez retrouver --> ici