Granadilla.Une maman'ge, ses voyages, ses passions, sa vie...

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5 Avril - Notre voyage commence par le départ de chez nous, Cerizay, petite commune des deux sèvres pour aller tout d'abord chez mes parents, retrouver Jordy mon frère, charger sa voiture, et prendre la direction de Paris. 
A ce moment là, tant que je ne serais pas à Paris, mes nerfs ne me lacheront pas. Je suis poisseuse dans l'âme rappelons le :)
Et pour couronner le tout, Jordy s'est fait une entorse et marche avec des béquilles.

6 Avril - J'appréhende beaucoup la route, avec Babychou dans le siège auto pendant des heures.
On a décidé de prendre la national, je n'aime pas dépenser mon argent inutilement et voir du Paysage est la première partie du voyage, qu'il ce passe ici, en France, ou bien au Pérou.

Jordy me pose toujours 10 000 questions, il est nerveux, content, serein ou pas, tout dépend du moment. Babychou adorable, ou pas, elle n'a pas envie de rester assise et je dois l'occuper pas mal, merci le bibi et les jouets, elle dormira enfin une bonne partie de la route, ce qui nous permet d'avancer rapidement.
Petite halte à son réveil, on se dégourdit les jambes dans une petite ville charmante et mange un bout.

On arrivera à Plaisirs, en fin de journée, retrouvaille avec notre copine Hadila (rencontrer à Majorque).
Soirée détente, délire, néanmoins, la pression du voyage monte et babychou ne veut pas dormir, pleure beaucoup.

A ce moment je pense "Non mais bordel, qu'est ce qu'on est en train de faire, on y arrivera jamais..." Les paroles rassurante d'Hadila me rassure mais nous passons une nuit horrible, qu'est ce que ce sera dans l'avion.

Mardi 7 - Un bon petit dej, et on file chez notre tata, ou la voiture de Jordy restera pendant les 2 mois et avec notre cousine, elles nous amèneront à l'aéroport.

Valise dans le coffre, quelques affaires laissé chez tata, panique à bord, ne rien oublié, ne pas tout prendre, on a pas assez de place.
Avons nous pensé à tout, babychou ne manquera de rien.

Comme bagage nous emmenons un sac à dos de 40l, une grande valise et un sac à langer en guise de bagage à mains, le but, être le moins encombré possible étant donné que l'ont ne sait ni notre planning, ni notre parcours. A ceci, on ajoute une poussette canne, et voilà, nous sommes prêt.

Le plus appréciable à l'aéroport, c'est de revoir une super amie, qui à traversé tout Paris, juste pour nous faire un coucou =)
Et le fait d'avoir bébé, plus le brother avec les béquilles, on est pris en charge très rapidement. Réservation et passeport vérifiée, billet en main, valise partie avec 2-3 kg en trop (on en à 1 pour 3 donc on nous laisse passer sans problème) et voilà.

Un dernier au revoir à la famille et aux amis, le coeur pincé, baby chou heureuse dans l'immensité de l'aéroport et nous voilà partis, arpentant les couloirs en direction du contrôle.

Marchons, marchons... Vive la poussette quand même, Jordy, le sac à dos accroché aux épaules et une béquille pour avancer, doucement mais sûrement et moi en train de pousser Kayna et les sacs.

Un conseil à tous ceux qui partent, NE VOUS ENCOMBREZ PAS, ceux qui n'ont jamais pris l'avion ne se rendent pas compte, mais on marche des kilomètres dans un aéroports et avec un bébé et une poussette, il est important d'avoir le minimum dans les bagages à mains.

Le passage au contrôle des bagages est assez drôles, je me souviens tout juste que babychou ne marchait pas à ce moment là, le jour de ses 13 mois. 
Se déshabiller, poser toute les affaires dans les bacs, prendre babychou dans les bras (on me demande quand même si elle ne peut pas passer toute seule ^^), le frangin qui marche à peine, à qui on a fait enlever ses chaussures. Expliquer qu'il n'y a que du lait dans le biberon de ma fille et qu'elle va le boire tout de suite après.
Fermer les yeux un moments et imaginer la scène un moment.
Oui, oui, c'est hilarant quand on y repense. °~°

Après un "tâtage" rapide (du verbe tâter), voilà qu'on essaye de tout regrouper sans rien oublier ou faire tomber.
Ce serait pas le moment de perdre billets ou passeports.

Encore et encore de la marche, pour enfin arriver au bon terminal et encore quelques mètres pour trouver la porte d'embarquement.
On en profite pour que babychou se dégourdisse les pattes, debout devant les sièges en train de jouer avec "le journal de mickey" attrapé avant le départ pour l'occuper, une bouteille en bref, tout ce qui amuse un enfant à cet âge là.

On embarque parmi les premiers, la poussette reste à la porte de l'avion, on s'installe et s'en suit les longues minutes ou on attend que l'engin daigne bouger. A ce moment là, comment on se sent? Euh, je ne sais même pas si c'est explicable.
Heureusement une hôtesse vient me donner un ajout de ceinture pour bébé, on a prévu la "tototte" indispensable que bébé tête pendant le décollage et par la suite afin de protéger ses oreilles et ne le cachons pas, ça les calmes drôlement.

17h - L'avion roule sur le tarmac, prend place sur la piste, monte en puissance...et enfin... il décolle...
Le battement de mon coeur doit raisonner jusqu'à l'autre bout de l'avion, même peut être du continent (qui sait).
Pourtant j'arbore le visage d'une femme sereine et sûre d'elle, espérant que ça fasse toute la différence avec babychou.

De son côté?? Vous vous demandez bien, comment a t-elle vécu tout ça. Si seulement nous pouvions lui demander...
Depuis le départ de la maison, c'est simple, on dirait qu'elle a compris que le but de voyage était la découverte car elle dort peu, regarde toujours autours d'elle, est attentive à tous ce qu'il ce passe, reste calme et c'est juste un pur bonheur.
Alors au décollage, elle est posé tout contre moi, avec Jordy on parle et elle écoute tranquillement, au moment ou l'avion prend de l'altitude, ce moment...ou...votre corps s'affaisse dans son siège pendant que votre coeur remonte dans votre gorge...elle ne bronche pas, pas un cil ne bouge, pas une plainte et après quelques minutes...elle s'endort paisiblement.

2h de vols s'en suivent jusqu'à Madrid, première destination du voyage, pour prendre le second vol 5h après...