Granadilla.Une maman'ge, ses voyages, ses passions, sa vie...

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Ce fameux jour arriva... fantasme du suivi de grossesse

Si on m'avait demandé qu'elles étaient mes attentes pour l'accouchement quand j'étais enceinte de babychou les premiers mois, je n'aurais pas eu de réponse, je revenais du Pérou, j'avais vécu des mois dans la simplicité, sur un nuage, dans un univers entourée de nature et ou les mamans allaitaient, accouchaient chez elle, à l'hôpital, mais d'un naturel incroyable.

 

Alors non, je ne me posais pas de question, et je voulais suivre cette simplicité, je me questionnait surtout sur le "après".

Lors du suivi chaque moi, on me questionnait par rapport au papa. Vous êtes seule, vous étiez au Pérou, mais le papa alors? Vous voulez un suivi avec un psychologue?
A chaque fois une sage femme ou une interne différente, et tous le temps ces questions.
Je ne sais pas plus à quel moment exactement, mais j'ai commencé à posé des questions à mon groupe d'amies facebook qui me suivait pour la grossesse, à mes proches...
Est ce normal qu'à chaque fois on me parle de la même chose? Qu'on ne m'explique rien de plus, Qu'on ne me pose pas de questions? Vous aussi vous avez une personne différente à chaque fois?

Je me sentais tellement mal, si peu importante à leurs yeux, une grossesse de plus, une pauvre fille qui s'est fait engrossé au Pérou et que l'on a abandonnée. Mais ce n'est pas ça mon histoire, elle ne me connaisse pas, ne m'ont jamais parlé pour apprendre à me connaître, mais pour me juger.

Donc mes RDV était assez rapide, après le blabla sur le père, on passait au contrôle du col, a chaque fois, je me pliais à ça, ceci doit être obligatoire. Et j'en profitais pour poser mes quelques questions.

J'ai finit par lire énormément, regarder des vidéos, certaines réfléchissent à leur accouchement, comme on planifie un mariage. Beaucoup d'accouchement ne se passe pas idéalement, et le plus souvent, ce n'est pas à cause d'un problème pendant cet accouchement, mais plsu avec le personnel, ou le ressenti de la maman.

Moi je m'en fait pas, dans ma maternité, il y a une salle nature et j'ai demandé à accouché dedans, sans péri, prendre un bain, me servir du ballon, pouvoir bouger à mon aise.
Par contre, à ce moment là, je ne sais même pas qu'il est possible d'accoucher dans une autre position que sur le dos.

Le jour de l'accouchement, on est dans tous nos états, plié de douleur, j'ai dit à ma maman "mais pourquoi tu ne m'as jamais dit que ça faisait aussi mal?", "Ooh, je te l'ai dit, mais on ne s'imagine jamais vraiment"
Je souffrais, et on ne m'avait pas vraiment appri à gérer la douleur, la sage femme venait de me dire que la salle nature n'était pas disponible.
Mais comment ça, on m'avait dit que ce serait possible, elle est occupée? Non, elle n'est pas encore finit.
Le ciel à commencé à s'écrouler.
Ensuite elle à insisté plusieurs fois sur la péri. Vous êtes sûre Mlle? L'anésthétiste ne vas rester longtemps, vous avez vraiment mal? 
Elle avait l'air tellement inquiète et moi tellement hors de moi, pas du tout en pleine conscience avec ce qui ce passait que j'ai accepté.

La péridural c'est horrible, on vous oblige à faire le dos rond alors que vous avez un ventre énorme, qui va éclaté et on vous cri dessus, on souffle parce que vous avez encore une contraction et que ça commence à bien faire, toutes les 3 minutes quand même, alors je leur dit de laisser tomber, mais non, maintenant qu'il est là, il va la faire sa péri, donc on me tire sur les bras, on m'appui sur le dos et on me pique en pleine contraction.
Le pire du tout, on est complètement seule car il font sortir nos proches à ce moment là!!

Ensuite c'est la détente, je me repose, j'entend le monito, j'aimerais bouger mais ce n'est pas possible, et mon ballon alors? Jamais vu, mais sur le moment, je ne focalise pas sur ça mais sur ma repsirations, mon bien-être et accueillir ma fille dans les meilleures conditions. La sage femme vient de temps en temps, mais je ne comprends pas, j'ai très mal au dos, soit disant, les contractions... Puis je ne peux plus bouger, on m'appui pour déverser du liquide mais ça ne change rien. 
Comment ça tant de torture pour que ça n'aggisse que quelques heures, elle rigole et me dit que le moment  va vite arriver et que c'est pour ça.

J'avais perdue les eaux à 8h, et on m'a donc refusé le bain, pourtant dans d'autre maternité, et quand j'étais à l'étranger, c'était préconisé.
Donc il est presque 14h, je souffre le martyre, non, même plus que ça, et je n'ai rien eu de ce que j'imaginais.
La sage femme revient et je lui dis que j'en peux plus d'être allongé et de surcroit sur le dos, cette position est horrible, je suis mal à l'aise et mes reins me font mal.
Elle finit par accepter et m'aide à me mettre sur le côté, en plus selon elle, ça peut aider bébé à passer dans le bassin.
Pouvait pas le dire plus tôt, non mais...

Peu avant 15h, on contrôle mon col, pour la énième fois, c'est fou ce qu'on peut nosu introduir des doigts en une grossesse, impresionnant, ça me met mal à l'aise à chaque fois, c'est désagréable et j'ai juste envie après ces longs mois, que me laisse tranquille.
On m'annonce qu'il va falloir pousser, il y a plusieurs personnes, je ne sais plus exactement, on me demande de me remettre sur le dos, et elles préparent les étriers, je suis bien moi sur le côté, mais on m'attrape une jambe d'un côté, et l'autre et on me les cale, je fais la grimace, j'ai l'impression d'être un cochon.
Je m'accomode un peu et bascule le bassin, j'entend "ne bougez pas", mais je suis bien moi, comme ça.
Je me sens comme soulagée d'un coup et je bascule un peu sur le côté, là c'est mieux.
3 poussées après, et la merci la piscine et la préparation, j'ai fait ça parfaitement et ma puce est sur mon ventre.

Ce qu'on nous dit rarement, c'est le après, on pense qu'une fois notre enfant avec nous, on nous laisse tranquille en profiter, mais ça ne ce passe pas comme ça. 
Ca s'affaire entre mes jamabes, on m'appuit violemment sur le ventre, je comprends pas trop ce qu'il m'arrive et à force de questionnement, elles m'expliquent que le placenta doit sortir, ça ne ce fait pas naturellement?
Il n'y a pas que vous madame, il faut qu'il sorte maintenant.
Alors on appui, on saute sur mon ventre, on me trifouille à "l'intérieur" et enfin, une fois sorti, on me rappui sur le ventre pour vérifier que je ne fasse pas d'hémorragie, on me fait un point, pour "le confort" et enfin on me laisse profiter de la première têtée de ma fille.

Wahou, mais ça fait mal!!! Quoi c'est censé faire mal?? Maman?? Elle n'es sait rien, et les sages femmes ne sont pas d'une grande aide, assurez vous de la mettre comme il faut et ça devrait aller.

Finalement, malgré tout ça, que je retiens de mon accouchement, c'est qu'il s'est bien passé, plutôt rapide, personne n'a souffert et au moins, elles ont respécté le fait que je ne voulais pas d'épisiotomie, enfin, elles m'ont surtout dit que mon périnée était très souple mais que tout était prêt au cas ou =/

Les suites de couches auront été plus compliquée, je vous en reparlerais en détails dans un autre article je pense, mais en gros, jeune fille (25 ans quand même) célibataire, infantilisé, non écouter, jugement constant...
On en reparlera...

...

Suite : Ce fameux jour arriva, 1 an après

 

Quelques minutes après la naissance de Babychou!



02/02/2017
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